B.F.M.
Bulletin du Fabuleux Millénaire
Journal Théâtral d'actualité futuriste - tout public dès 10 ans - 45 minutes
écriture / mise en scène / jeu : Erwann Mozet / Lorine Wolff / +1 comédien.ne
production : La Sauvage
écriture / mise en scène / jeu : Erwann Mozet / Lorine Wolff / +1 comédien.ne
production : La Sauvage
Édition spéciale !
Partez avec notre équipe sur les traces du Monde d’Avant, celui qui a précédé la Révolution Idéale de 2025 : une plongée aux origines du Fabuleux Millénaire ! Grâce à une technologie de pointe, une ingénierie hors du commun et des moyens démentiels, notre armada de journalistes, d’expert.e.s, de témoins directs et indirects reviendra sur les évènements qui ont donné naissance à notre monde merveilleux où la guerre, l’intolérance et la bêtise n’existent plus. Enfin, a priori.
B.F.M. c'est quoi ?
C’est d’abord une chaîne télé française privée d'info nationale en continu, du groupe RMC BFM, qui fait lui-même partie du groupe CMA CGM, détenu par le milliardaire franco-libanais Rodolphe Saadé. Mais ça, vous le savez peut-être doute déjà.
Pour nous, B.F.M. c’est surtout une façon de se réapproprier l’actualité : détourner ce sigle, c’est faire un pied-de-nez aux « grands » de ce monde, c’est décaler leurs propos, montrer que leur parole n’est pas d’or, qu’un autre point de vue sur l’actualité est toujours possible, et que s’ils ont le monopole des médias, nous avons le pouvoir d’influencer l’avenir.
Pour nous, B.F.M. c’est surtout une façon de se réapproprier l’actualité : détourner ce sigle, c’est faire un pied-de-nez aux « grands » de ce monde, c’est décaler leurs propos, montrer que leur parole n’est pas d’or, qu’un autre point de vue sur l’actualité est toujours possible, et que s’ils ont le monopole des médias, nous avons le pouvoir d’influencer l’avenir.
En 3 jours seulement, et pour une édition unique,
3 comédien.ne.s concoctent un journal théâtralisé d’actualité futuriste :
Jour 1
mise en commun des articles
propositions de traitementsécriture des scènes
Jour 2
répétition des scènes
Jour 3
montage / filage et... représentation !
Extrait de l'édition d'avril 2022
" – Autrefois, nos ancêtres avaient des cultures très différentes selon les régions du globe. Par exemple dans les cultures qu’on qualifiait d’ « occidentales », les populations étaient ce qu’on appelle « ethnocentrées » : elles se regardaient le nombril, se considérant hors du reste du monde qu’elles appelaient « nature ».
– C’est lunaire.
– Une « nature » que ces sociétés pouvaient « exploiter ». À l’intérieur même de cette « nature », les autres cultures étaient considérées comme « sauvages », elles aussi « exploitables ».
– Oui il me semble d’ailleurs que cette dichotomie a donné lieu à des procédés comme l’esclavage, l’exploitation de Gaïa et l’extermination en masse d’espèces animales, végétales et minérales.
– Tout à fait et je souhaiterais d’ailleurs revenir sur ce point. Saviez-vous qu’à l’époque, on parlait de « mort » ?
– ...Mais qu’est-ce que c’est que ça ?!
– C’est lunaire.
– Une « nature » que ces sociétés pouvaient « exploiter ». À l’intérieur même de cette « nature », les autres cultures étaient considérées comme « sauvages », elles aussi « exploitables ».
– Oui il me semble d’ailleurs que cette dichotomie a donné lieu à des procédés comme l’esclavage, l’exploitation de Gaïa et l’extermination en masse d’espèces animales, végétales et minérales.
– Tout à fait et je souhaiterais d’ailleurs revenir sur ce point. Saviez-vous qu’à l’époque, on parlait de « mort » ?
– ...Mais qu’est-ce que c’est que ça ?!
– Eh bien, la « mort » est un concept archaïque qui était autrefois défini comme étant la perte définitive par une entité vivante (un organe, un individu, un tissu ou une cellule) des propriétés caractéristiques de la vie, entraînant sa destruction.
– Mais c’est démentiel !
– N’est-ce pas ? Enfin ne jugeons pas trop vite, mettons-nous à la place de nos ancêtres : à l’époque leur espérance de vie était bien plus courte, et contrairement aux rituels que nous connaissons aujourd’hui il leur était la plupart du temps impossible d’entrer en communication avec leurs proches compostés. On disait donc d’eux qu’ils étaient « morts ». Aujourd’hui, nous savons pertinemment que toute étincelle de vie ne disparaît jamais vraiment tout à fait, le verbe « mourir » a donc progressivement été remplacé par... « se composter ».
– Mais c’est démentiel !
– N’est-ce pas ? Enfin ne jugeons pas trop vite, mettons-nous à la place de nos ancêtres : à l’époque leur espérance de vie était bien plus courte, et contrairement aux rituels que nous connaissons aujourd’hui il leur était la plupart du temps impossible d’entrer en communication avec leurs proches compostés. On disait donc d’eux qu’ils étaient « morts ». Aujourd’hui, nous savons pertinemment que toute étincelle de vie ne disparaît jamais vraiment tout à fait, le verbe « mourir » a donc progressivement été remplacé par... « se composter ».

Dossier de diffusion de B.F.M. - Bulletin du Fabuleux Millénaire
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